Se montrer bon envers ses parents s’accomplit en obéissant à tout ce qu’ils demandent de toi et te disent de faire, tant qu’il ne s’agit pas d’une chose interdite.
Cet article est tiré du livre « La Piété envers les Parents » de l’imam Ibn Al-Jawzi
Leurs demandes doivent passer avant la prière non obligatoire.
Éloigne-toi de ce qu’ils t’interdisent. Dépense pour eux. Recherche les choses qu’ils aiment. Sers-les excessivement. Montre du respect envers eux et honore-les. N’élève pas la voix et ne les fixe pas du regard. Ne les appelle pas par leurs noms. Marche derrière eux. Sois patient au sujet de leurs actes qui te sont désagréables.
‘Abdullah Ibn Qawid a dit :
« J’ai entendu Talq Ibn ‘Ali dire que le Messager d’Allah (paix sur lui) a dit :
« Si j’étais en présence de mes deux parents ou de l’un d’eux et qu’ils m’avaient appelé après que j’ai débuté ma prière en récitant la sourate de l’ouverture en disant « Ô Muhammad », j’aurais répondu : « Me voici ! ». » »
(Rapporté par Al-Bayhaqi dans Shu’ab Al-Iman. Jugé faible par Al-Bayhaqi à cause de la présence de Yasin Ibn Mu’adh dans la chaîne de transmission. Ibn Al-Jawzi l’a inclus dans sa liste de ahadith fabriqués Al-Mawdu’at.)
Abu Ghassan Al-Dhabbi rapporte qu’il sortit un jour pour marcher dans les environs de Médine. Son père marchait derrière lui. Il rencontra Abu Hurayrah (qu’Allah l’agrée) qui lui demanda :
« Qui est cette personne qui marche derrière toi ? »
Il répondit :
« Mon père. »
Abu Hurayrah dit :
« Tu as mal agi et as contredit la Sounnah. Ne marche pas devant ton père ! Marche derrière lui ou à sa droite ! Ne laisse personne venir entre toi et lui. Ne prends aucun morceau de viande sur lequel ton père a posé le regard, car peut-être qu’il l’a désiré. Ne fixe pas ton père du regard. Ne t’assieds pas avant qu’il ne s’asseye et ne dors pas avant qu’il ne s’endorme. »
On rapporte qu’Abu Hurayrah (qu’Allah l’agrée) vit deux hommes et demanda à l’un d’eux :
« Qui est-il pour toi ? »
L’homme répondit :
« Il est mon père. »
Abu Hurayrah dit alors : « Ne l’appelle pas par son nom. Ne marche pas devant lui et ne t’assieds pas avant qu’il ne s’asseye. »
(Sahih Adab Al-Mufrad)
Taylah rapporte qu’il dit à Ibn ‘Umar (qu’Allah l’agrée) :
« Ma mère est avec moi. »
Ibn ‘Umar dit :
« Par Allah, si tu lui parles gentiment et que tu la nourris, tu entreras certainement au Paradis tant que tu t’abstiendras des péchés majeurs. »
(Sahih Adab Al-Mufrad)
Hisham Ibn ‘Urwah rapporte de son père au sujet du verset :
« Et par miséricorde ; abaisse pour eux l’aile de l’humilité »
(Sourate Le Voyage Nocturne, verset 24)
qu’il a dit : « Ne t’abstiens de rien de ce qu’ils aiment. »
(Ibn Abi Dunya, Makarim Al-Akhlaq. Hamad Ibn Al-Sarri, Al-Zuhd. Tafsir Al-Tabari)
Lorsque Al-Hasan fut interrogé au sujet de la piété envers les parents, il répondit :
« C’est que tu leur donnes tout ce que tu possèdes et que tu leur obéisses tant qu’il ne s’agit pas d’un péché. »
(Al-Musannaf ‘Abd Al-Razzaq. ‘Abdullah Ibn Mubarak, Al-Birr wa Al-Silah)
On rapporte que ‘Umar (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Faire pleurer tes parents équivaut à de la désobéissance envers eux. »
(Sahih Adab Al-Mufrad)
Salam Ibn Miskin rapporte qu’il interrogea Al-Hasan :
« Un homme doit-il commander le bien à ses parents et leur interdire le mal ? »
Al-Hasan répondit :
« S’ils l’acceptent, oui. Si cela leur est désagréable alors laisse-les. »
Al-‘Awam rapporte qu’il interrogea Mujahid :
« Le muezzin appelle à la prière alors que le messager de mon père m’appelle. (Que dois-je faire ?) »
Mujahid répondit :
« Réponds à ton père ! »
Ibn Al-Munkadir a dit :
« Si votre père vous appelle alors que vous êtes en train de prier, répondez-lui. »
(Ibn Rajab, Fath Al-Bari Sharh Sahih Al-Boukhari. Il a jugé ce récit « mursal ».)
‘Abd Al-Samad rapporte qu’il a entendu Wahb dire :
« Il est mentionné dans le Gospel que le sommet du bon comportement envers les parents consiste à leur donner tous les biens que tu possèdes et à les nourrir avec ce que tu as. »
‘Abdullah Ibn ‘Awn a dit :
« Prendre soin de tes parents est un acte d’adoration. »
(Al-Daylami. Jugé « mawdu’ » (fabriqué) par Al-Albani.)