Voici quelques paroles de pieux issues des générations qui nous ont précédées.
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Sagesses des Compagnons
‘Omar Ibn al Khattab – qu’Allah l’agrée – disait :
« Celui qui rit beaucoup, son air imposant faiblit et celui qui se réjouit on le méprise. Celui qui parle beaucoup se trompe beaucoup, et celui qui se trompe beaucoup sa pudeur diminue. Ne parle pas de ce qui ne te regarde pas et éloigne-toi de ton ennemi. La seule personne de confiance est celle qui craint Allah. »
Lorsque ‘Omar – qu’Allah l’agrée – mourut, Médine s’assombrit à tel point que l’enfant questionnait le père de la manière suivante : « Papa ! Est-ce le Jour de la Résurrection ? » Et celui-ci répondait : « Non mon fils ! Mais `Omar a été assassiné. »
‘Ali Ibn Abi Talib – qu’Allah l’agrée – disait, quant à lui :
« La chose que je crains le plus pour vous, c’est le fait de suivre les passions et l’espoir d’avoir une longue vie. Le fait de suivre les passions éloigne de la vérité et l’espoir d’une longue vie fait oublier l’au-delà. »
« Doit vraiment être modeste celui qui doit mourir. »
« La chose de la vie terrestre dont l’individu a certes besoin est la nourriture. Alors pourquoi l’individu s’inquiète-t-il dès le matin et œuvre-t-il d’une manière indescriptible ? »
« Ô toi ! Sache que tu vas prochainement partir vers des personnes dont les paroles seront le silence. »
‘AbdAllah ibn Mas‘oud – qu’Allah l’agrée – disait :
« Le savoir ne consiste pas à avoir beaucoup de connaissances, mais le savoir c’est craindre Allah. »
« Malheur au non-instruit, car si Allah l’avait voulu, il l’aurait instruit. Et malheur à celui qui ne met pas en pratique son savoir. » (Cette parole fut répétée à 7 reprises)
« Il convient à celui qui connait le Coran par cœur de pleurer souvent, d’être triste, sage, indulgent et silencieux. »
« Par Allah, nulle chose ne mérite d’être aussi longuement emprisonnée que la langue. »
Mou‘adh Ibn Jabal – qu’Allah l’agrée – disait, pour sa part :
« Ô Allah ! Certes, les yeux se sont fermés, les étoiles ont disparu et Toi, Tu es vivant et Tu existes par Toi-même. »
« Ô Allah ! Ma demande pour le Paradis est faible et ma fuite de l’Enfer, lente. »
« Vous allez vivre des malheurs durant lesquels il y aura beaucoup d’argent. Et le Coran sera tellement ouvert que le lira le croyant et l’hypocrite, le grand et le petit. »
« Lorsque tu pries, prie de la même manière que la personne qui fait ses adieux : c’est-à-dire en pensant que tu ne reviendras plus jamais. »
Lorsque la mort vint à lui, il ne cessa de dire :
« Ô Allah ! Je Te craignais, mais aujourd’hui mon espoir est en Toi.
Tu sais que je n’aimais pas la vie terrestre et que je ne voulais pas y rester longtemps.
Mais ce que j’aimais, c’était avoir soif lors des canicules, faire preuve d’endurance durant des heures et bousculer les savants avec mes genoux dans les cercles d’études. »
Salman al Farissi – qu’Allah l’agrée – disait :
« Le savoir est vaste, la vie est courte, alors prends du savoir ce dont tu as besoin pour ta religion et laisse le reste. »
« Si tu commets un péché en privé, alors fais une bonne action en privé. Et si tu commets un péché en public, alors accomplis une bonne action en public. Cela afin que celle-ci efface celle-là. »
Sagesses de pieux prédécesseurs
Zayn al ‘Abidine Ibn ‘Ali ibn Al Houssayn Ibn ‘Ali ibn Abi Talib – qu’Allah les agrée :
« Dans le passé, les Corans ne se vendaient pas. La personne venait plutôt avec une feuille et se postait à coté de la chaire. Puis, une personne volontaire commençait à écrire au début de la feuille. Ensuite, une autre personne venait et lui écrivait la suite, et ce, jusqu’à ce que le Coran soit totalement écrit. »
« Je suis étonné par celui qui est orgueilleux et fier, alors qu’hier, il était une goutte de sperme et que demain, il sera certes une charogne. »
Hassan Al Basri disait – qu’Allâh lui fasse Miséricorde :
« Les critiques que se fait l’individu en public sont en fait des éloges. »
Lorsqu’il s’asseyait, il le faisait comme un prisonnier. Et lorsqu’il parlait, il le faisait de la même manière que l’homme qui doit être dirigé vers l’Enfer.
« Tant que l’individu espère vivre longtemps, il fera des mauvaise actions. »
« Ô être humain ! Certes, tu n’es qu’un nombre, chaque jour est une partie de toi qui pars. »
« Vos dirigeants sont semblables à vos actes, et vous serez gouvernés de la même manière que vous vous comporterez. »
« Celui qui te concurrence dans la religion, alors concurrence-le ! Et celui qui te concurrence dans les biens de la vie terrestre, alors jette-les lui au cou ! »
Soufiyan at-Thawri – qu’Allâh lui fasse Miséricorde – disait :
« Le fait d’avoir beaucoup d’amis est certes un signe de faiblesse de religiosité. »
Il ne s’asseyait jamais à la tête d’une assemblée, mais sur les cotés, proche du mur et il pliait les jambes.
« Ceci est une époque où tu dois t’occuper de toi-même et abandonner les gens. »
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Source
L’histoire des compagnons et des pieux prédécesseurs.