L’objectif de chaque musulman est bien évidemment de réussir sa vie ici-bas et dans l’au-delà. Al-hamdoulillah, Allah – Exalté Soit-Il – nous a expliqué comment y parvenir à travers l’une des sourates du Coran : la sourate « Le Temps ». Pour mieux comprendre cela, intéressons-nous à ce que disent les savants à ce sujet.
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Dans le livre Les 3 principes fondamentaux, l’auteur et savant émérite Muhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhab At-Tamimi nous explique qu’il nous incombe de prendre connaissance de 4 éléments :
- le savoir,
- la mise en pratique (de ce savoir),
- appeler les gens à celui-ci,
- patienter face aux épreuves liées à cet appel.
Pour prouver cette affirmation, le shaykh cite la sourate « Le Temps » dont voici la traduction approximative en français :
1- Par le temps !
2- En vérité, l’homme est en perdition.
3- Sauf ceux qui ont foi et accomplissent de bonnes oeuvres, qui se recommandent la vérité et se recommandent la patience. (Sourate 103, versets 1 à 3.)
Commentaire du shaykh Muhammad Ibn ‘Abd Al-Wahhab
L’auteur continue en nous expliquant que l’imam Ash-Shafi’i a dit : « Si Allah n’avait révélé, comme preuve pour Ses Créatures, que cette sourate, elle leur aurait suffi. »
Enfin, l’auteur nous apprend également que l’imam Al-Boukhari a intitulé l’un des chapitres de son célèbre livre Sahih Al-Boukhari : « Chapitre : La science passe avant la parole et l’acte. Cela est prouvé par les paroles d’Allah : “Sache donc qu’en vérité il n’y a point de divinité à part Allah et implore le pardon pour ton péché.” » (Sourate 47, verset 19.)
Il commença par la science, avant la parole et l’acte. (Sahîh Al Boukhâri, livre de la science, chapitre 10.). [1]
Maintenant que nous en savons plus sur cette immense sourate, essayons d’entrer dans les détails. Pour cela, intéressons-nous au commentaire qu’a effectué le shaykh Sâlih Al-Fawzân.
Commentaire du shaykh Sâlih Al-Fawzân
Commençons par le premier point : le savoir. Le shaykh nous explique qu’il s’agit du savoir religieux que chaque musulman a le devoir d’apprendre. Il ajoute que cela constitue une obligation individuelle. [2]
Continuons avec le deuxième point : la mise en pratique. Le shaykh Sâlih Al-Fawzân nous indique qu’étudier ne suffit pas si l’on ne passe pas à l’acte. Pour illustrer ce propos, il nous cite le hadith suivant : « L’un des premiers hommes à goûter aux flammes de l’Enfer : un savant qui n’a pas mis sa science en pratique. » (Rapporté par At-Tirmidhî (2382).) [3]
Ensuite, passons au troisième point : prêcher ce savoir aux gens. Le shaykh nous dit qu’en plus d’apprendre et de mettre en pratique, il convient de prêcher aux gens, car cela permet d’être à la fois utile à nous-mêmes et aux autres. Il ajoute également que le fait d’instruire les gens est le rôle des savants. [4]
Pour finir, examinons le quatrième point : patienter face au mal subi sur le sentier du prêche. Le shaykh nous explique que le prédicateur qui prescrit le bien et proscrit le mal s’expose à l’attaque de certaines personnes. Il doit alors supporter cela et persister dans son appel. [5]
Nous avons pu constater, grâce au travail effectué par les savants, à quel point le Coran renferme des trésors inestimables. Ainsi, nous savons désormais que l’une des sourates les plus courtes du Coran contient le secret de la réussite ici-bas et dans l’au-delà.
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Notes
[1] Le commentaire des 3 principes fondamentaux – Cheikh Sâlih El Fawzân – Édition DAR AL MUSLIM – page 11
[2] Le commentaire des 3 principes fondamentaux – Cheikh Sâlih El Fawzân – Édition DAR AL MUSLIM – page 49
[3] Le commentaire des 3 principes fondamentaux – Cheikh Sâlih El Fawzân – Édition DAR AL MUSLIM – page 53
[4] Le commentaire des 3 principes fondamentaux – Cheikh Sâlih El Fawzân – Édition DAR AL MUSLIM – page 53
[5] Le commentaire des 3 principes fondamentaux – Cheikh Sâlih El Fawzân – Édition DAR AL MUSLIM – page 54