Les mérites de la générosité

les mérites de la générosité

Celui qui possède des biens, doit se montrer généreux, donner préférence aux autres et agir en bien. La générosité est une qualité des prophètes et fait partie des bases de l’obtention du salut.

Cet article est tiré de notre livre : La Vie d’Ici-Bas.

Jabir (qu’Allah l’agréé) rapporte que le Prophète (paix sur lui) a dit :

« Gabriel (paix sur lui) a dit :

« Allah a dit : « L’Islam est une religion que J’agréé pour Moi-même. Elle ne se corrige que par la générosité et le bon comportement. Honorez-moi donc par ces qualités… » (Al-Da’ifah. La chaîne de transmission du hadith est faible.)

Dans un autre hadith :

« Le Paradis est la demeure des généreux… » (Rapporté par Ibn ‘Adiyy. Jugé fabriqué par Ibn Al-Jawzi.)

Anas (qu’Allah l’agréé) rapporte que le Messager d’Allah a dit :

« Ma communauté n’entrera pas au Paradis par son jeûne, mais elle entrera par la générosité de ses âmes, la pureté de ses cœurs, et les conseils donnés aux musulmans. » (Rapporté par Al-Iraqi. La chaîne de transmission du hadith est très faible.)

Dans un autre hadith :

« Attachez-vous à faire le bien, car il empêche les mauvaises morts. » (Silsilah Al-Sahihah.)

Les mérites de la générosité

Il est rapporté authentiquement que le Prophète (paix sur lui) était plus généreux que les vents apportant la pluie. (Rapporté par Al-Boukhari & Muslim)

Il ne répondait jamais « Non » lorsqu’on lui demandait quoi que ce soit. (Rapporté par Al-Boukhari & Muslim)

Un homme lui demanda [quelque chose] et il lui donna un mouton. Le même homme revint vers son peuple et dit :

« Ô mon peuple, devenez musulmans ! Certes, Muhammad donne comme celui qui ne craint pas la pauvreté. » (Rapporté par Muslim)

On rapporte que Talhah devait cinquante mille dirhams à ‘Uthman. Il se rendit à la mosquée.

Talhah lui dit : « Voici ton argent, prends-le. ».

‘Uthman répondit : « Ceci est à toi Ô Abu Muhammad. C’est un soutien à ton intégrité. »

‘Urwah a dit : « J’ai vu ‘Aishah (qu’Allah l’agréé) distribuer soixante-dix milles [dirhams] pendant qu’elle raccommodait son vêtement. »

Il est aussi rapporté qu’elle a distribué aux gens cent quatre-vingts milles [dirhams] en une seule journée. Arrivée au soir, elle demanda à sa servante de lui apporter du pain et de l’huile.

Umm Durrah lui dit : « Ne pouvais-tu pas nous acheter un peu de viande pour le repas avec l’argent que tu as distribué aujourd’hui ? »

‘Aishah (qu’Allah l’agréé) répondit : « Si tu me l’avais rappelé, je l’aurais fait. »

‘Abdullah Ibn ‘Amir acheta la maison de Khalid Ibn ‘Uqbah dont le prix sur le marché était de quatre-vingt-dix mille dirhams. Lorsque la nuit tomba, ‘Abdullah entendit la famille de Khalid pleurer.

« Abdullah interrogea les membres de sa famille : « Que leur arrive-t-il ? ».

Ils répondirent : « Ils pleurent leur maison. »

‘Abdullah dit : « Ô servant, va les voir et informe-les du fait que la maison et l’argent sont entièrement à eux ! »

Un homme fut envoyé vers ‘Abdullah, car il avait entendu parler du lait de ses vaches.

L’homme dit : « Laisse-moi avoir une vache afin que je puisse boire de son lait. »

‘Abdullah lui envoya sept-cents vaches et dit : « La ferme d’où elles proviennent est tienne ! »

‘Ali Ibn Al-Hassan visita Muhammad Ibn Oussamah Ibn Zayd alors qu’il était malade. Muhammad commença à pleurer.

‘Ali Ibn Al-Hassan lui demanda alors : « Que t’arrive-t-il ? »

Muhammad répondit : « Je suis endetté. »

‘Ali demanda : « De combien ? »

Muhammad répondit : « Environ dix ou quinze mille dinars. »

‘Ali dit : « C’est à ma charge. »

Qays Ibn Sa’d Ibn ‘Ubadah tomba malade, mais aucun de ses frères ne le visita.

On lui dit : « Ils ont tous honte de te visiter à cause des dettes qu’ils ont envers toi. »

Il dit : « Qu’Allah avilisse les biens qui empêchent les frères de se visiter. »

Il demanda à quelqu’un de crier publiquement : « Quiconque doit quelque chose à Qays en est libéré. »

Les escaliers de sa maison furent ensuite cassés à cause du nombre de gens qui vinrent le visiter.

Un homme se leva et demanda à Sa’id Ibn Al-‘As [de l’argent]. Celui-ci ordonna que soit donné à l’homme cent-mille dirhams. L’homme se mit à pleurer.

Sa’id lui demanda : « Pourquoi pleures-tu ? ».

Il répondit : « Je pleure la terre qui engloutit des hommes tels que toi. ». Sa’id ordonna ensuite qu’on donne cent mille dirhams supplémentaires à l’homme.

Source : Le Bonheur Véritable – Éditions MuslimLife

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