Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Celui qui persévère Allah lui donne la patience et aucun homme n’a reçu de meilleur et de plus large don que la patience. » (Rapporté par Al-Bukhârî)
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L’imâm Ahmad – qu’Allah lui fasse Miséricorde – a dit : « La patience est citée dans quatre vingt dix endroits du Coran. Son obligation fait consensus dans la Communauté. Elle représente la moitié de la foi et la foi est composée de deux moitiés : la patience et la reconnaissance. »
Elle consiste à contenir les tendances de l’âme vers le répréhensible et d’empêcher la langue de se plaindre.
L’imâm Ibn Al-Qayyim a dit : « La patience est une des demeures les plus difficiles d’accès pour la plupart des gens. Cette difficulté est due au fait que le profane est encore au début du chemin. En effet, il n’a pas encore assez exercée sa spiritualité. Dès qu’un malheur le touche, il s’affole. Il ne peut supporter son épreuve et s’impatiente vite. Il ne fait pas encore partie des gens qui se sont consacrés à l’exercice spirituel pour occuper cette station, ni des gens de l’amour qui tirent plaisir de l’épreuve au service de leur Bien-Aimé. »
D’après l’imâm Ahmad – qu’Allâh lui fasse Miséricorde -, Abû Bakr – qu’Allâh l’agrée – tomba malade et les gens qui lui rendirent visite lui dirent :
« Veux-tu que nous t’appelions un médecin ?
– Le médecin m’a déjà vu, répondit-il.
– Que t’a-t-il dit ? demandèrent-ils.
– Il m’a dit : « Je suis Celui (Allâh) qui fait ce qu’Il veut. » »
D’après l’imâm Ahmad, Moudjâhid – qu’Allâh leur fasse Miséricorde – rapporte que ‘Oumar Ibn Khattâb – qu’Allâh l’agrée – a dit :
« Nous avons pu mener une vie meilleure grâce à la patience. »
Il a également dit :
« La meilleure vie que nous avons menée n’était possible que par la patience, et si elle était un homme, il serait quelqu’un d’honorable. »
‘Alî Ibn Abî Tâlib – qu’Allâh l’agrée – a dit :
« Sache que la patience est pour la foi ce que la tête est pour le corps ; si on coupe la tête, le corps s’écroule », puis il leva sa voix et dit : « Sachez que celui qui ne patiente pas n’a pas de foi. »
Al-Hassan – qu’Allâh lui fasse Miséricorde – a dit :
« La patience est un des trésors du bien qu’Allâh n’accorde qu’à un serviteur digne à Ses yeux. »
‘Oumar Ibn ‘Abdel-‘Azîz – qu’Allâh lui fasse Miséricorde – a dit :
« Quand Allâh retire un bienfait qu’Il a accordé à Son Serviteur puis le lui remplace par la patience, soyez sûrs que ce qu’Il lui a accordé en compensation est meilleur que ce qu’Il lui a retiré. »
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‘Ouddat us-Sâbibirîn wa dhakhîrat uch-Châkirîn – Ibn Al-Qayyim
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