Il existe des textes qui mettent en avant l’invocation des parents contre les enfants.
D’après Abu Hurayrah (qu’Allah l’agrée), le Messager d’Allah (paix sur lui) a dit :
« Trois invocations sont exaucées sans aucun doute : l’invocation de l’opprimé, celle du voyageur et celle des parents contre leur enfant. »[1]
Cet article est tiré du livre « La Piété envers les Parents » de l’imam Ibn Al-Jawzi
Il (qu’Allah l’agrée) rapporte également que le Prophète (paix sur lui) a dit :
« Jurayj était un moine qui s’était reclus dans son monastère. Un berger avait l’habitude de faire paître ses moutons au pied de ce monastère. Une femme de la ville fréquentait ce berger.
Un jour, la mère de Jurayj vint et l’appela alors qu’il priait. Il se dit en lui-même : “Ô mon Seigneur, ma mère ou ma prière.” Il donna préférence à sa prière. Elle l’appela en criant une deuxième puis une troisième fois sans qu’il réponde. Elle dit ensuite :
“Qu’Allah ne te fasse pas mourir avant que tu ne regardes les visages des prostituées.”
Puis, elle s’en alla.
Cette femme tomba enceinte et accoucha d’un enfant. Les gens lui demandèrent :
“De qui est cet enfant ?”
Elle répondit :
“Il est de Jurayj.”
Ils détruisirent son monastère et l’attachèrent. Alors qu’ils l’emmenèrent, des prostituées passèrent. Il sourit alors qu’elles le regardaient. Il dit ensuite au roi :
“Que prétend cette femme ?”
Il répondit :
“Elle prétend que son fils est de toi.”
Il s’approcha de l’enfant et lui demanda :
“Qui est ton père ?”
L’enfant répondit :
“Le berger.”
À ces mots, le roi dit :
“Nous allons reconstruire ton monastère en or.”
Jurayj dit :
“Non, reconstruisez-le seulement tel qu’il était.”
Le roi lui demanda ensuite :
“Qu’est-ce qui t’a fait sourire ?”
Il répondit :
“L’invocation de ma mère m’a rattrapée.”
Puis il leur raconta toute l’histoire. »[2]
Source
[1] Rapporté par Al-Tirmidhi qui juge le hadith bon.
[2] Rapporté par Al-Boukhari.