‘Abdullah Ibn Mas’ud (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Trois personnes dont l’invocation n’est pas rejetée : le parent, l’opprimé et le voyageur. »
(Selon Ibn Abi Shaybah dans son Mussannaf)
Cet article est tiré du livre « La Piété envers les Parents » de l’imam Ibn Al-Jawzi
Al-Hasan disait :
« L’invocation des parents produit richesse et enfants. »
(Ibn Mubarak, Al-Birr wa Al-Silah)
On a interrogé Al-Hasan au sujet de l’invocation du parent pour l’enfant. Il a dit :
« (C’est un moyen de) salut. »
Mujahid a quant à lui dit :
« Allah Tout-Puissant ne bloque pas l’appel de trois personnes : l’invocation de l’opprimé, l’invocation du parent pour son enfant et l’attestation qu’il n’y a nulle divinité digne d’adoration en dehors d’Allah. »
Il a également dit :
« Allah Tout-Puissant ne bloque pas l’invocation du parent. »
‘Abd Al-Rahman Ibn Ahmad Ibn Hanbal a rapporté d’après son père :
« Une femme dit à Makhlad Ibn Al-Husayn :
« Mon fils a été fait prisonnier par les Romains. Je n’ai rien d’autre qu’une petite maison que je ne peux vendre. S’il te plaît, présente-moi quelqu’un qui peut payer sa rançon, car mon esprit ne trouve aucune paix et je reste éveillée nuit et jour. »
Le shaykh baissa sa tête pendant un moment puis invoqua.
Après un certain temps, la femme revint avec son fils et commença à invoquer pour lui, puis dit :
« Mon fils va vous raconter toute l’histoire. »
Celui-ci raconta ensuite :
« Je me suis retrouvé au sein d’un groupe de prisonniers capturés par l’un des rois de Rome. Alors que nous retournions du travail après le coucher du soleil, les chaînes à mes pieds se sont ouvertes et sont tombées sur le sol. »
Il précisa la date et le moment où cela est arrivé et cela correspondait au moment où sa mère était venue voir le shaykh et qu’il avait invoqué Allah pour lui.
Puis, le gardien des prisonniers se leva. Il cria alors :
« Tu as brisé les chaînes !
– Non, elles sont tombées. »
Il fut ainsi troublé et s’adressa à son ami. Ils firent ensuite appel à un forgeron qui m’enchaîna à nouveau. Après avoir fait quelques pas, les chaînes tombèrent à nouveau. Ils devinrent tous perplexes et appelèrent alors leurs prêtres qui m’interrogèrent :
« As-tu une mère ?
– Oui.
– Son invocation a certes été exaucée. Nous devons maintenant te libérer sans t’enchaîner. Nous allons te ramener du côté des musulmans. » »