Allah a dit :
« C’est en Allah que les croyants doivent placer leur confiance »[1]
« Celui qui place sa confiance en Allah, Il lui suffit. »[2]
Cet article est tiré de notre livre : La Confiance en Allah
Il est mentionné dans un hadith que Le Messager d’Allah (paix sur lui) a dit que soixante-dix mille membres de sa communauté entreront au Paradis sans être jugés. Il ajouta :
« Il s’agit de ceux qui ne pratiquent pas la cautérisation, n’ont pas recours aux guérisseurs et ne sont pas superstitieux. En revanche ils placent leur confiance en leur Seigneur. ».[3]
‘Umar ibn Al-Khattâb (qu’Allah l’agrée) a dit :
« J’ai entendu le Messager d’Allah (paix sur lui) dire :
« Si vous placiez réellement votre confiance en Allah, Il vous accorderait votre subsistance comme Il le fait pour l’oiseau : il quitte son nid affamé, et y retourne rassasié. ».[4]
Le Messager d’Allah (paix sur lui) prononçait cette invocation : « Ô Allah accorde-moi la réalisation des actes que Tu aimes, la confiance sincère en Toi, et la bonne opinion de Toi. ».[5]
La confiance en Allah repose sur l’Unicité. Cette dernière se compose de plusieurs degrés :
Premier degré : être convaincu de l’Unicité d’Allah qui se traduit par la Parole : Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah, Seul et sans égal, à Lui la Royauté et la Louange, Lui qui sur toute chose est Tout-Puissant.
La foi en cette parole, sans connaissance des preuves, est la croyance des gens du commun.
Deuxième degré : déceler, dans toutes les différentes choses qui surviennent, l’Intervention de l’Unique. Il s’agit là du rang des Proches d’Allah.
Troisième degré : l’homme clairvoyant comprend alors qu’Allah Seul agit. Il ne voit personne d’autre, ne craint que Lui, n’espère qu’en Lui et ne place sa confiance qu’en Lui.
Cela, car Allah est en réalité l’Unique Acteur. Pureté à Lui, Il a toute chose sous Son contrôle. Partant de là, on ne peut compter sur la pluie pour les moissons, ni sur les nuages pour la pluie, ni sur le vent pour naviguer. S’en remettre à ces choses revient à ignorer leur réelle nature.
Celui à qui est révélée la réalité des choses sait que le vent ne se déplace pas de lui-même. Il a nécessairement un Moteur. Celui qui dans le vent voit son salut est comparable à homme sur le point d’être exécuté. Un ordre d’amnistie signé par le roi est émis. L’amnistié porte alors son attention sur l’encre, le parchemin et la plume avec lesquels est signé l’ordre. Il se dit : « C’est grâce à cette plume que j’ai été épargné. ». Il pense alors que son salut est dû à la plume, non à l’auteur.
Il s’agit là du summum de l’ignorance. Celui qui sait que la plume n’agit pas d’elle-même remerciera plutôt l’auteur. Le pouvoir d’assujettissement qu’Allah exerce sur toute création est bien plus grand encore que celui de l’auteur sur la plume. Gloire à Celui qui génère les causes, Celui qui fait ce qu’Il veut.
Source : La Confiance en Allah – Éditions MuslimLife
[1] Sourate 3 : La Famille de ‘Imran. Verset 160.
[2] Sourate 65 : Le Divorce, verste 3.
[3] Rapporté par Al-Boukhari & Muslim.
[4] Rapporté par Al-Tirmidhi. Authentifié par Al-Albani.
[5] Da’if Al-Jami’. La chaîne de transmission du hadith est faible.