Personne n’ignore les droits d’une personne qui lui fait une faveur. Or, après Allah Tout-Puissant, nul n’a fait de plus grande faveur à un être humain que ses parents.
Cet article est tiré du livre « La Piété envers les Parents » de l’imam Ibn Al-Jawzi
Sa mère a enduré de grandes difficultés en le portant. Elle a extrêmement souffert au moment d’accoucher. Elle a fait tout son possible pour l’élever et a passé ses nuits à veiller sur lui, ignorant ses propres désirs et souhaits. Elle lui a donné préférence à elle-même à chaque instant.
Son père, en plus d’être la cause de son existence, lui a également donné amour et compassion. Il l’a élevé en travaillant dur et en dépensant pour lui.
Ainsi, la personne logique connaît le droit de celui qui lui fait une faveur et essaie de la lui rendre. Ne pas reconnaître le droit de celui qui nous fait une faveur fait partie des pires défauts, surtout si celui qui la reçoit nie ce droit et qu’il y répond par le mal.
Celui qui est bienveillant envers ses parents doit savoir que, peu importe le bien qu’il leur fera, il ne pourra jamais leur rendre totalement ce qu’ils lui ont attribué.
1) Zu’rah Ibn Ibrahim rapporte qu’un homme interrogea ‘Umar Ibn Al-Khattab (qu’Allah l’agréé) :
« Ma mère est très âgée et elle ne peut satisfaire ses besoins qu’en étant sur mon dos. Je vais même jusqu’à la laver en détournant mon regard. Ai-je rempli ses droits ? »
Il répondit : « Non. »
L’homme dit alors : « Ne l’ai-je pas porté sur mon dos et ne me suis-je pas mis à son service ? ».
‘Umar répondit : « Elle a fait la même chose pour toi en souhaitant que tu vives, alors que tu le fais en souhaitant sa mort. ».
2) ‘Umar vit un homme porter sa mère tel un sac sur son dos tout en accomplissant la circumambulation (tawaf) autour de la Ka’bah. Cet homme récitait ces vers :
« Je porte ma mère qui fut le pilier qui m’abreuva de lait et d’autres douceurs. ».
Voyant cela, ‘Umar dit : « Pouvoir avoir ma mère aujourd’hui et agir comme tu l’as fait m’est préférable aux chameaux rouges. ».
3) Un homme dit à ‘Abdullah Ibn ‘Umar (qu’Allah les agrée) :
« J’ai porté ma mère sur mon dos tout le long du chemin depuis le Khorasan jusqu’à ce qu’elle accomplisse les rites du Hajj. Penses-tu que je me suis acquitté de ses droits ? »
Il répondit :
« Non, pas même une contraction ! » La proximité familiale peut être assimilée à la proximité des parents avec un enfant. On ne doit donc pas être négligent vis-à-vis de ce type de droits.