Allah teste ses serviteurs à la fois par le bonheur et par la difficulté, et Il, le Vénéré, a dit :
« Quant à l’homme, lorsque son Seigneur l’éprouve en l’honorant et en le comblant de bienfaits, il dit : « Mon Seigneur m’a honoré ». Mais par contre, quand Il l’éprouve en lui restreignant sa subsistance, il dit : « Mon Seigneur m’a avili ». Mais non ! »[1]
Cet article est tiré de notre livre : Le Livre de L’Amour – cliquez pour le découvrir
Allah dit que la situation n’est pas telle que mentionnée. S’il n’éprouve pas Son serviteur par la difficulté et qu’au lieu de cela, il l’honore et le bénit, cela n’implique pas que cet honneur et cette bénédiction soient illimités.
De même, s’Il limite la subsistance d’une personne, cela ne signifie pas forcément qu’Il l’humilie.
Il s’agit plutôt de tests, d’épreuves et d’examens. Donc celui qui est reconnaissant dans l’aisance et patient dans l’épreuve, alors ces deux situations sont à son avantage, comme le Prophète (paix sur lui) l’a dit :
« Allah n’a prédestiné au croyant rien d’autre que le bien, et cela ne s’applique qu’au croyant. S’il reçoit un bienfait et qu’il est reconnaissant, alors c’est un bien pour lui et s’il une épreuve le touche et qu’il l’endure patiemment, alors c’est un bien pour lui. »[2]
Quant à celui qui n’est ni reconnaissant ni patient, alors ces deux situations sont un mal pour lui.
Source
Le Livre de L’Amour d’Ibn Taymiyya – cliquez pour le découvrir
[1] Sourate 89 : L’Aube, versets 15 à 17
[2] Rapporté par Muslim ainsi que dans Al-Musnad. La formulation ici est tirée d’Al-Musnad, d’après Anas.